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Comment faire baisser la fièvre

Written by Marlon

La fièvre est une importante réaction de défense de l’organisme contre les causes qui déclenchent son apparition. En revanche, si elle est excessivement élevée, elle peut présenter plusieurs inconvénients : (Fievre temperature). Il convient donc de la contrôler et de l’atténuer à l’aide de médicaments antipyrétiques ou d’huiles naturelles.

Votre enfant a-t-il de la fièvre ? Êtes-vous inquiet parce que vous ne savez pas quels remèdes peuvent être utilisés pour le faire baisser ? Cet article est donc fait pour vous. En poursuivant la lecture de l’article, vous serez en mesure de comprendre, de la manière la plus simple et la plus claire possible, comment faire baisser la fièvre. Fievre bebe temperature frontale. Avant de commencer la lecture de l’article, il convient de préciser que le texte qui suit n’a pas pour but et ne peut pas remplacer la consultation d’un médecin, mais vise uniquement à rendre le sujet un peu plus clair et compréhensible. Par conséquent, avant de vous traiter ou de traiter votre enfant fiévreux avec l’un des remèdes ci-dessous, nous vous conseillons d’en parler à votre médecin de famille, qui vous prescrira la thérapie la plus appropriée à votre cas : Fievre temperature bain. Après cette mise au point nécessaire et nécessaire, commençons à parler de cet état pathologique.

Qu’est-ce que la fièvre ?

L’homme, comme tous les mammifères, est un organisme homéotherme, c’est-à-dire capable de maintenir sa température corporelle à un niveau constant (qui, dans le cas de l’homme, est d’environ 37°C).

Les variations des valeurs de référence de la température peuvent se produire aussi bien dans des conditions physiologiques (par exemple, la température corporelle augmente de 0,5 à 0,8°C dans l’après-midi en raison d’une activité musculaire accrue ; la température augmente d’environ 0,6°C chez les femmes pendant la phase d’ovulation et de lutéine du cycle menstruel, puis diminue pendant les menstruations ; etc.) que dans des conditions pathologiques telles que la fièvre et l’hyperthermie . Les deux affections se caractérisent par une augmentation de la température corporelle, mais elles diffèrent grandement par leur pathogénie, c’est-à-dire la façon dont elles se manifestent.

Dans l’hyperthermie, les mécanismes responsables de la thermorégulation (c’est-à-dire de la régulation de la température corporelle) sont insuffisants, comme c’est le cas, par exemple, dans le coup de chaleur (exemple typique d’hyperthermie due à des conditions environnementales défavorables – chaleur et humidité – qui rendent impossible la dispersion de la chaleur produite par le corps).

La fièvre, quant à elle, est une réponse adaptative complexe coordonnée par le système nerveux autonome (SNA) qui active les mécanismes de défense ou de réponse aux blessures. Cette réponse implique une augmentation de la température corporelle (de 2 à 3°C ou plus) qui se produit sans changement des conditions environnementales.

Cette augmentation est obtenue par deux contributions :

la première (qui est aussi la plus ancienne) des thermoconservations est liée au processus de vasoconstriction superficielle (processus qui ralentit la circulation sanguine dans les vaisseaux situés au niveau de l’épiderme) assistée par une vasodilatation (processus qui favorise la circulation sanguine) en faveur des organes internes ;

la seconde, la néothermogenèse (processus conduisant à la production de chaleur au niveau des tissus périphériques) par différents tissus dont le métabolisme est augmenté.

Classification de la fièvre

La fièvre, en fonction de son intensité, peut être classée de la manière suivante :

 

  • la température subfébrile, qui désigne la plage de température comprise entre 37°C et 37,4°C ;
  • fièvre, qui se réfère à l’intervalle de 37,5°C à 37,9°C ;

 

 

 

  • une fièvre modérée, qui se situe entre 38°C et 38,9°C ;
  • la fièvre élevée, qui se situe entre 39°C et 39,9°C ;
  • l’hyperpyrexie, qui indique finalement une température de 40°C et plus.

 

Pathogénie de la fièvre

Bien que cela puisse sembler étrange à beaucoup, la fièvre est un mécanisme de défense actif .

En effet, de nombreuses bactéries (comme la syphilis ou le tréponème pallidum) ne se développent qu’à des températures relativement basses et l’augmentation de la température corporelle induite par la fièvre peut donc être thérapeutique car elle empêche la survie et la réplication de ces agents pathogènes.

La réaction aux dommages induits par ces derniers entraîne également l’activation des cellules qui composent le système immunitaire inné (principalement les monocytes et les macrophages), qui, à leur tour, libèrent des pyrogènes endogènes (molécules produites par l’organisme qui peuvent interagir directement avec le centre de thermorégulation situé dans l’hypothalamus).

Il s’agit notamment de :

 

  • Le TNF (facteur de nécrose tumorale, sous la forme ? et ?), le plus dangereux car il irrite les nerfs périphériques en provoquant des douleurs ;
  • Interféron ? ;
  • Interleukines 1 et 6 .

 

Les pyrogènes endogènes atteignent l’hypothalamus et stimulent la production de prostaglandines (substances de nature lipidique produites dans l’organisme) par des mécanismes qui altèrent le processus de thermorégulation, lequel, en passant à des valeurs supérieures à la normale, induit une augmentation de la température corporelle.

Les médiateurs pyrogènes traversent la barrière hémato-encéphalique et stimulent les neurones thermorégulateurs (c’est-à-dire impliqués dans la régulation de la température corporelle), qui induisent à leur tour la production de prostaglandines (en particulier de PGE2) et l’activation des gènes de l’ATPase ionique (gènes qui possèdent les informations pour la synthèse des pompes sodium/potassium et calcium) ; des thermogénines I et II (protéines de découplage qui produisent de la chaleur) et des enzymes du métabolisme énergétique et lipolytique (nécessaires à la synthèse de l’ATP qui est la molécule énergétique de la cellule).

Toutes ces protéines contribuent à des degrés divers au processus de néothermogénèse, qui est nécessaire pour maintenir une température corporelle élevée pendant de longues périodes (4-8 jours ou plus).

Aspects cliniques de la fièvre

La fièvre est décrite par une courbe de température qui met en évidence ses aspects qualitatifs et quantitatifs. Fievre temperature bebe. En analysant les différents paramètres de la courbe, on a identifié différents types de fièvre qui permettent d’orienter le diagnostic sur la cause sous-jacente de sa genèse.

La courbe de température décrit l’évolution de la température corporelle dans les différentes phases du processus de la maladie et de la fièvre. On peut y distinguer trois phases :

 

  • la phase pyrogène (phase d’élévation thermique) qui est liée à la production d’interleukines et au déplacement progressif du point de thermorégulation. Fievre temperature bouche. Cela induit donc une sensation d’hypothermie (froid) qui, par conséquent, entraîne une augmentation de la néothermogénèse, qui s’exprime par des frissons caractéristiques (contractions musculaires généralisées qui induisent une élévation de la température), et une diminution de la thermodispersion (mécanisme par lequel le corps restitue la chaleur produite en excès) ;

 

 

 

  • la phase de fastigium, au cours de laquelle la température corporelle est plus élevée et se maintient pendant des semaines/jours/heures en fonction du stimulus qui induit la fièvre (les sensations de froid et les frissons sont absents car un nouvel équilibre thermique est maintenant atteint) ;
  • la phase de défervescence, qui peut se produire rapidement ou lentement. Dans le premier cas, elle survient par crise (par exemple après la prise d’aspirine) car la température baisse brusquement suite à une forte transpiration. Dans le second cas, en revanche, la défervescence se produit par lyse (par exemple dans la grippe) car la fièvre tombe progressivement en quelques jours.

 

Types cliniques de fièvre

En fonction de la durée et du mode de transition d’une phase à l’autre, il est possible de distinguer différents types de fièvre, qui sont à leur tour généralement liés à des pathologies spécifiques :

 

  • Fièvre continue : dans laquelle les fluctuations quotidiennes de température sont inférieures à 1°C et la fièvre persiste dans le temps (4/5 jours) puis disparaît après quelques heures par crise (Fievre temperature covid). Il est typique des maladies telles que la pneumonie ;
  • fièvre rémittente : dans laquelle la variation de la température subit des fluctuations journalières même très importantes (de l’ordre de 2 à 3 degrés), sans jamais retomber aux valeurs physiologiques (c’est-à-dire normales chez un sujet sain). Il s’agit généralement d’une indication d’infections virales ;
  • fièvre intermittente (ondulante) : dans laquelle la fièvre monte et descend pendant la journée, puis disparaît le matin (apyrexie). Fievre temperature front. Elle est généralement liée à une infection bactérienne (septicémie) ;
  • la fièvre récurrente (périodique) : elle se caractérise par des pics de fièvre (parfois même une hyperpyrexie) entrecoupés de périodes plus ou moins longues (en fonction de la cause qui déclenche ces fièvres) au cours desquelles la température revient à des valeurs normales (Fievre temperature max). Le paludisme en est un exemple typique ;
  • fièvre d’origine inconnue (F.U.O.) : dans laquelle on observe une élévation de la température corporelle à des valeurs supérieures à 38,5°C, pendant 3 semaines. Il n’est pas possible d’établir avec certitude ce qui les provoque, mais on peut supposer qu’il s’agit de mutations, de maladies inflammatoires chroniques, de néoplasmes malins ou de fièvres médicamenteuses.

 

Symptomatologie de la fièvre

Les symptômes accompagnant les manifestations de fièvre sont dus à l’évolution naturelle du processus et sont :

 

  • des frissons (surtout dans la phase initiale) ;
  • un malaise général ;
  • maux de tête (céphalées) ;
  • manque d’appétit ;
  • la nausée ;
  • les douleurs musculaires et articulaires ;
  • la transpiration ;
  • des convulsions ;
  • la confusion mentale ;
  • l’irritabilité ;
  • le délire de l’herpès simplex.

 

 

C’est pourquoi il est essentiel qu’un médecin compétent évalue le tableau d’ensemble au moyen de tests de diagnostic appropriés. En règle générale, cependant, il est conseillé d’essayer de faire baisser la fièvre à l’aide de médicaments antipyrétiques appropriés.

Traitement de la fièvre

Bien qu’il s’agisse d’un mécanisme de défense physiologique (naturel pour l’organisme), il est conseillé de surveiller attentivement la fièvre et de savoir distinguer le moment où il est nécessaire de consulter un médecin ou les urgences les plus proches (Fievre temperature mortelle). La température peut être mesurée avec un thermomètre dans différentes zones du corps.

Le « seuil critique » varie toutefois en fonction de la zone (axillaire, rectale, orale, etc.) dans laquelle il est mesuré. Outre des mesures constantes, il est conseillé de rester au repos (éventuellement au lit), de suivre un régime léger et de boire beaucoup : la fièvre entraîne une déshydratation, qui doit être compensée de manière appropriée.

Un traitement médicamenteux est recommandé lorsque la fièvre est causée par des infections bactériennes ou en cas de grippe saisonnière. Fievre temperature normal. En revanche, l’efficacité de remèdes tels que l’application de glace ou l’épongeage (sur le front, les poignets, les mollets et les chevilles) est relative.

La baisse de température qui en résulte n’est en fait que temporaire. En outre, il faut se rappeler que la fièvre est presque toujours associée à la présence d’une autre pathologie. Fievre temperature rectal adulte. Par conséquent, son traitement est nécessairement uniquement symptomatique (c’est-à-dire que le traitement de la fièvre n’implique pas l’élimination de la cause de la maladie).

L’utilisation inappropriée des antibiotiques, qui ne sont efficaces que si la fièvre est causée par des infections bactériennes, est très répandue. À l’heure actuelle, il est d’usage d’utiliser des médicaments antipyrétiques dès le premier signe d’une augmentation de la température corporelle.

Cette approche thérapeutique n’est toutefois pas entièrement correcte. En effet, avec un tel traitement, on perd le bénéfice d’informations diagnostiques précieuses sur le type de fièvre et, en outre, on perd la réponse défensive que la fièvre déclenche, ce qui entraîne un désavantage pour l’organisme.

Dans tous les cas, l’hyperpyrexie et les fortes fièvres qui ont tendance à se prolonger dans le temps doivent être traitées. Tableau température fièvre frontale. Les médicaments antipyrétiques les plus utilisés sont les inhibiteurs de la cyclo-oxygénase (COX, une enzyme oxydodépendante impliquée dans la biosynthèse des prostaglandines) et les glucocorticoïdes : Temperature fievre thermometre frontal. Les premiers inhibent la production de PGE2 et font donc baisser la fièvre.

Parmi ceux-ci, presque tous les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) ont une action antipyrétique en inhibant les deux formes de COX (COX-1 et COX-2). L’acide acétyl-salicylique (aspirine), en raison de sa faible toxicité, reste l’AINS le plus utilisé, tandis que le principal antipyrétique est le paracétamol (tachypyrine).

Les glucocorticoïdes, quant à eux, ont une double action antipyrétique. Tout d’abord, ils inhibent l’enzyme phospholipase A2 qui, sinon, libérerait l’acide arachidonique des phospholipides membranaires qui, à son tour, serait utilisé pour la synthèse de PGE2 et induirait ainsi une élévation de la température.

Une deuxième action anti-inflammatoire importante de cette classe de substances est l’inhibition de l’expression des gènes pro-inflammatoires et, en particulier, de ceux portant l’information pour la synthèse des cytokines pyrogènes (protéines induisant la température).

 

En plus des traitements médicamenteux, la fièvre peut également être traitée par une approche basée sur l’utilisation d’huiles essentielles. Il s’agit notamment de :

 

  • Huile de cajeput (ses vapeurs ont une action bactéricide contre les streptocoques bêta-hémolytiques, les diplocoques, diverses espèces de staphylocoques et certains virus responsables de la grippe et de la fièvre, des affections des voies respiratoires et du système urogénital) ;
  • huile essentielle de bergamote (qui a des propriétés antipyrétiques) ;
  • l’huile de thym (qui est utilisée avec succès dans les infections bactériennes affectant les voies urinaires, le système respiratoire et les intestins et qui est également utile en cas de toux, de rhume et de fièvre) ;
  • l’huile essentielle d’arbre à thé ou de malaleuca (qui est considérée comme l’une des huiles essentielles les plus puissantes, en raison de son action antibactérienne, antivirale et antifongique à large spectre) ;
  • huile essentielle d’eucalyptus (utile en cas de rhume, de maux de tête, de cystite et de sinusite).

 

Prévention

Il est possible de prévenir l’apparition de la fièvre en effectuant des gestes simples au quotidien, tels que :

 

  • minimiser le risque d’exposition aux maladies infectieuses ;
  • toujours se laver soigneusement les mains, en particulier avant les repas ;
  • ne mettez pas vos mains dans votre bouche ou votre nez ;
  • s’abriter avant de sortir et éviter les courants d’air.

 

Quand aller chez le médecin en cas de fièvre ?

En général, une fièvre modérée chez les enfants et les adultes peut être gérée de manière indépendante et en toute sécurité avec des médicaments en vente libre. Une évaluation par le médecin devient cependant nécessaire lorsque :

 

  • la température corporelle dépasse 39,5°C chez l’adulte ou 38,5°C chez l’enfant ;
  • la fièvre n’est pas très élevée, mais touche une femme au 1er ou au 3ème trimestre de la grossesse ;
  • qui a de la fièvre est un nourrisson ou un enfant qui a déjà eu des convulsions ;
  • des symptômes évocateurs de maladies spécifiques sont présents (par exemple, des éruptions cutanées typiques de maladies exanthémateuses) ;
  • la personne qui a de la fièvre est âgée ou souffre de maladies chroniques importantes (maladie cardiaque, diabète, insuffisance rénale, déficit immunitaire, etc 😉
  • la personne atteinte est dans un état de torpeur et réagit mal aux stimuli ;
  • si, après l’accès fébrile, la personne présente une perte de conscience ou des hallucinations ;
  • la température corporelle reste élevée malgré la prise d’antipyrétiques ;
  • La fièvre apparaît et s’estompe périodiquement pendant des heures ou des jours ;

 

 

 

  • la fièvre est faible mais persiste pendant plus de 2 ou 3 semaines.
  • #POBBLE

Congé de maladie pour les employés ayant de la fièvre

  • Une fois que vous avez compris comment la fièvre se manifeste et comment la traiter, vous pouvez vous demander : existe-t-il une protection pour les employés qui ont de la fièvre ? Heureusement, la réponse à cette question est oui.
  • Un employé malade a le droit de demander à être exempté de son travail en demandant un congé de maladie.
  • Pour l’obtenir, le salarié est tenu de :
  • informer votre employeur le jour même ou, au plus tard, le lendemain, par appel téléphonique, SMS, e-mail ou fax ;
  • se soumettre à un examen médical  en se rendant au cabinet de son médecin généraliste, qui communiquera ensuite par voie télématique le certificat de maladie à l’INPS, qui, à son tour, le mettra à la disposition (toujours par voie télématique) de l’employeur. Temperature max fievre bebe. Ce dernier peut, s’il le juge nécessaire, demander une visite fiscale. Il convient toutefois de noter que c’est à l’employé de s’assurer que son médecin a envoyé le certificat de maladie à l’INPS ;
  • rester à domicile pendant les périodes de garde afin de se soumettre à la visite fiscale. En particulier, le travailleur est tenu d’être de garde à son adresse habituelle ou à son domicile occasionnel pendant toute la durée de la maladie. L’absence et le refus de se soumettre à une visite médicale peuvent entraîner des sanctions disciplinaires, y compris le licenciement pour motif valable, et la non-compensation des jours de maladie.

 

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