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Dans certains cas, la personne condamnée peut demander à purger sa peine en dehors de la prison.
Vous avez été accusé du crime de vol et le tribunal vous a condamné à deux ans d’emprisonnement. Maintenant, vous avez peur d’aller derrière les barreaux. Probation peine autonome belgique. Ne vous inquiétez pas, la loi prévoit, sous certaines conditions, la possibilité d’exécuter votre peine en dehors de la prison grâce à des mesures alternatives à l’emprisonnement. Loi probation peine autonome. Il s’agit notamment de la probation aux services sociaux, dont l’objectif est de contribuer à la réinsertion sociale du délinquant afin d’éviter les dommages causés par l’environnement carcéral et la privation de liberté. Probation comme peine autonome. La réussite du cours éteint tous les effets pénaux de la condamnation. Si ce sujet vous intéresse, poursuivez la lecture de cet article.
Qu’est-ce que la probation ?
La probation est une mesure alternative à l’emprisonnement, car elle permet au délinquant d’effectuer un travail socialement utile (par exemple, aider les personnes âgées dans un établissement municipal) en dehors de la prison pendant une période égale à celle de la peine à purger. Probation peine. À cette fin, un programme de traitement individuel est établi, indiquant les activités à réaliser par le bénéficiaire, les engagements à remplir et les contrôles auxquels il sera soumis.
Le succès du procès entraîne l’extinction de la peine et de tout autre effet pénal de la condamnation .
Probation : qui peut la demander ?
La probation peut être demandée par une personne condamnée à une peine privative de liberté :
- ne dépassant pas trois ans ;
- plus de trois ans mais moins de quatre ans, qui s’est comporté au cours de l’année précédente de telle manière que l’on peut supposer qu’il ne commettra pas d’autres infractions à l’avenir ;
- ne dépassant pas six ans dans le cas d’une personne atteinte du sida qui entend suivre un programme de réhabilitation.
La détention probatoire : quand la demander ?
Le procureur de la République notifie à l’auteur de l’infraction et à son défenseur un ordre d’exécution (c’est-à-dire un acte leur notifiant qu’il est temps d’exécuter leur peine) accompagné d’un décret de suspension.
Dans les 30 jours de la notification, le défendeur doit déposer une demande qui doit contenir :
- la demande d’octroi de la probation ;
- l’indication des limites de la peine envisagée et l’absence de causes d’empêchement ;
- la justification de la demande de la mesure alternative et le préjudice grave résultant du maintien en détention ;
- l’absence d’un danger d’évasion ;
- un certificat médical si la personne condamnée souffre d’une maladie particulièrement grave.
L’Office d’exécution externe des peines (Uepe) effectue une enquête visant à connaître l’environnement social auquel appartient le délinquant, sa situation personnelle et familiale et tout autre élément utile pour évaluer l’intervention à mettre en œuvre.
Dans le cadre de l’encouragement, l’Uepe a toutefois la tâche de :
- vérifier que la personne admise à la probation respecte les prescriptions fixées par le tribunal ;
- rendre compte au tribunal de l’évolution du placement familial ;
- préparer un rapport final à l’issue de la période probatoire.
La détention probatoire : à qui s’adresser ?
Si l’auteur de l’infraction est en fuite, la demande de bénéficier d’une mise à l’épreuve doit être déposée auprès du procureur de la République du parquet qui a ordonné la suspension de l’exécution de la peine . La demande est ensuite transmise au tribunal de surveillance compétent qui fixe une audience pour décider de l’accorder ou de la rejeter.
En revanche, si le délinquant est un détenu, la demande est adressée au magistrat de surveillance compétent par rapport au lieu d’exécution. Probation peine de prison. Dans ce cas, le juge peut suspendre l’exécution, ordonner la libération du contrevenant et transmettre les documents au tribunal.
Au moment de l’accueil, un rapport est établi qui fixe les règles à suivre par le délinquant en ce qui concerne les relations avec les services sociaux, la résidence, etc. Par exemple, le tribunal peut ordonner au délinquant de ne quitter son domicile que pour se rendre au travail ou de ne pas fréquenter certains endroits. Ces prescriptions peuvent être modifiées par le magistrat à tout moment.
Résultat de la probation
La probation aux services sociaux peut avoir un résultat :
- positive : dans ce cas, le tribunal de surveillance rend une ordonnance qui éteint la peine et tout autre effet pénal de la condamnation ;
- négative : elle se produit, par exemple, lorsque la personne condamnée a eu un comportement contraire à la loi ou aux prescriptions prescrites ou qu’un autre ordre d’exécution d’une peine privative de liberté a été émis. Dans tous ces cas, la mesure alternative est révoquée par une ordonnance du tribunal de surveillance .
Placement probatoire : quand est-il interdit ?
Dans certains cas, la mesure alternative de probation peut ne pas être demandée.
Par exemple, quand :
- les infractions terroristes ou mafieuses, sauf si la personne condamnée souhaite coopérer avec la justice ;
- les délits présentant un intérêt social particulier s’ils ont des liens avec la criminalité organisée, terroriste ou subversive ;